T25 — Thérapie bioénergétique, la thérapie qui tue
Christophe. Le Messager de la Miséricorde divine, n° 77, mars 2012.
La thérapie bioénergétique m’a conduit à vouloir en finir avec la vie. Plus rien n’avait de sens pour moi. Dieu était alors pour moi une énergie cosmique, mais quand j’ai appelé « au secours ! » c’est un Dieu personnel qui m’a répondu, Jésus-Christ.
J’ai 46 ans, je suis un mari heureux et un père de trois enfants déjà adultes. Mais il n’en a pas toujours été ainsi. Dans les années soixante-dix j’ai commencé à m’intéresser au New-Age. Je n’ai jamais été particulièrement croyant et la littérature New-Age que j’avalais alors a grandement approfondi mon éloignement de Dieu. Est apparu alors dans ma vie un certain radiesthésiste qui a constaté que si ma famille avait des problèmes de santé, il fallait utiliser la thérapie bioénergétique. Selon lui les chances de guérison de toute la famille étaient importantes.
Mes voyages astraux me faisaient forte impression
Après quelques séances, le thérapeute a constaté que j’avais de grandes capacités dans ce domaine et que je devais les développer. J’étais impressionné par cette opinion. Je voulais aider mes proches et les autres. J’étais conduit par des motifs nobles, je ne voulais faire de mal à personne. Je commençais à approfondir avec un engagement encore plus grand la littérature ésotérique et j’ai pris des cours d’occultisme. J’ai d’abord fait une formation de reiki, premier et deuxième niveaux, puis un cours de massage tibétain.
Je suis passé par le chamanisme. Pendant un certain temps même, la thérapie bioénergétique m’a permis de gagner ma vie. Il me semblait que j’aidais les gens, que j’allais dans la bonne direction. J’étais capable de reconnaître les émotions et les pensées des gens que je touchais. J’ai fait également des expériences de « sortie du corps » et des voyages astraux. Tout ceci me plaisait énormément car cela me faisait sortir de la grisaille du quotidien.
Je m’éloignais de plus en plus de l’Église. Heureusement j’ai une femme croyante qui m’encourageait vivement à la vie sacramentelle. Je m’en défendais car je ressentais de manière de plus en plus nette un véritable dégoût à chaque fois que j’entrais dans une église. Au début j’avais des idées désagréables, je me sentais mal, ensuite j’entendais dans l’église des injures. J’en suis arrivé à ne pas pouvoir toucher l’eau bénite. Notre vie de famille se détériorait, je perdais le contact avec mes enfants, les relations avec ma femme devenaient de pire en pire. Nous n’étions pas loin du divorce.
Ou tu te convertis, ou tu disparais
Je suis tombé dans la dépression, j’étais envahi d’idées suicidaires. Ma vie me paraissait n’avoir aucun sens. Rien n’avait de valeur pour moi. Au volant, j’avais presque tout le temps envie de foncer sous un camion ou de précipiter la voiture contre un arbre. Exactement comme si quelqu’un me disait : Fais-le ! Tourne ! Fonce ! Finalement une autre pensée s’est imposée : Seigneur ! Au secours ! Sauve-moi ! Et le Seigneur a réagi. Ma femme m’a alors convaincu de faire une retraite. Pour la première fois j’entendais la Parole de Dieu annoncée avec force. Les paroles du prêtre étaient comme un burin dans le cœur. Ce fut pour moi un moment décisif.
Ensuite je suis allé à la Messe avec toute ma famille pour demander ma guérison. Je n’avais jamais rencontré jusque-là de personnes possédant le don de prophétie. L’une d’elles me dit alors : Si tu ne te convertis pas, tu disparaîtras, toi et toute ta famille. Cela m’était totalement égal de mourir, mais je ne voulais pas que ma femme et mes enfants disparaissent. Je demandais ce que je devais faire. Et on m’a répondu : Convertis-toi ! Demande à Dieu de te pardonner !
Un mois plus tard, le prêtre qui priait pour implorer ma guérison m’a demandé au bout d’un moment comment je me sentais. J’ai répondu que cela me donnait envie de rire et, effectivement, j’ai commencé à rire. Le prêtre poursuivait sa prière et moi je commençais à montrer les dents et à grogner comme un chien. Je ne pouvais pas le maîtriser. Le prêtre disait : « que tout, au nom de Jésus, s’agenouille au plus haut des cieux, sur la terre et dans les enfers ». J’ai été alors comme poussé par une grande force et j’ai atterri sur un prie-Dieu. Après ce grand coup, j’ai eu comme l’impression de tomber sur des coussins moelleux. Je ressentais la protection d’un Être qui m’aime. Ce fut alors un autre tournant décisif dans ma vie. J’ai renoncé. à toutes les forces démoniaques avec lesquelles j’étais auparavant entré en contact.
Jésus a changé ma vie
J’ai dû réévaluer toute ma vie. J’ai brûlé plus de 50 kg de livres d’occultisme, j’ai jeté les pendules et les baguettes dont je me servais pour travailler. J’ai changé de milieu. Je me suis engagé dans un mouvement ecclésial et là j’apprenais la vie chrétienne et les vérités de la foi. C’est là également que se déroulaient les prières pour ma libération. Au moment culminant de la prière, il se passait des choses incroyables. Les portes et les fenêtres de la chapelle claquaient, dehors les chiens hurlaient. Le Seigneur Jésus est incroyablement bon et miséricordieux. Il a changé tellement de choses dans ma vie qu’il est difficile de tout raconter. Les sacrements font maintenant partie de ma vie et ma présence dans l’Église est une réalité qui me donne la force de continuer à agir. Gloire à Dieu !
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