T07 — J’ai jeté mon pendule
J’utilise le pendule comme on prend un mètre pour mesurer.
Un jour, je vois une radiesthésiste en exercice. Je trouve cela génial de pouvoir ainsi savoir ce qui est bon, mauvais… J’essaie à mon tour et je constate que « cela marche » également avec moi, alors que cela ne fonctionne pas avec une de mes amies.
Pensant avoir ce don, je désire le mettre au service de ceux que je rencontre et que je peux aider. Je suis quelques cours et lis plusieurs livres afin de pouvoir être le plus efficace possible. Il était très souvent fait référence à la méditation, à l’énergie, à la puissance du Cosmos, etc. Étant chrétienne, je faisais moi-même la part des choses. Leurs méditations devenaient pour moi prières ; leur puissance, l’énergie, c’était Dieu, etc.
Lorsque l’on m’interrogeait et que l’on s’étonnait : « Toi, une chrétienne, tu crois en cela ? », j’étais toujours heureuse de pouvoir dire : « Moi, je ne crois pas en cela ; je crois en Dieu, mais j’utilise le pendule comme je prends un mètre pour mesurer. » Un radiesthésiste me dit un jour : « Quand on fait de la radiesthésie, il vaut mieux rester neutre et n’appartenir à aucune communauté ou groupement. » Cela me troubla : j’étais chrétienne et engagée dans l’Église catholique et j’entendais mourir ainsi. Je n’y prêtai donc pas attention et continuai à pratiquer le pendule pour aider les autres. Les résultats étant là, je m’appuyais sur la phrase : « Ce que vous avez reçu gratuitement, donnez-le gratuitement. » (Mt 10,8). Autour de moi, les avis étaient partagés : « C’est bien ; c’est mal ». Je leur répondais alors qu’une seule personne pourrait m’arrêter : Dieu. « S’il me le demande, je cesserai cette pratique ! Mais jusqu’à présent, ce n’est pas le cas ! » Je trouvais cela si passionnant ! Lors d’une réunion Présence et Témoignage, Hervé, l’animateur nous demande si nous ne voudrions pas venir à Paray-le-Monial participer à la session « Chrétiens dans le monde ».
Lors de cette session, nous avons suivi la préparation pour recevoir l’effusion de l’Esprit, pour être renouvelés dans les grâces de notre baptême. Lorsqu’on pria pour moi dans les petits groupes constitués pour nous accompagner dans cette démarche, je fis cette prière très simple : « Seigneur nous voulons te servir et t’aimer, alors, me voici. Seigneur, éclaire-moi ! ».
Je reçois alors un coup au cœur lorsque j’entends les personnes qui prient pour nous sans connaître ce que je vivais dire : « Le Seigneur te guérit de faux dieux », « Le Seigneur seul te suffit », « Louez le Seigneur le matin ». Trois extraits de la parole de Dieu sont lus :
– « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples, vous connaîtrez la Vérité et la Vérité fera de vous des hommes libres. » (Jn 8, 31-32).
– « Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il se renie lui-même et prenne sa croix chaque jour et qu’il me suive. » (Mc 8, 34).
– Polémique contre l’idolâtrie, la divinisation des éléments.
Mon émotion est grande : je comprends tout de suite que je dois abandonner ces pratiques. Je décide alors de rencontrer un prêtre avant de quitter Paray-le-Monial afin de partir en paix. Ce fut une confession comme je n’en ai jamais vécu ! Ce prêtre faisait preuve d’une grande écoute et d’une incroyable gentillesse. La lumière se faisait de plus en plus sur les questions que je me posais. Je comprenais très clairement ce que Dieu voulait pour moi. Le prêtre me demanda si j’étais d’accord pour tout arrêter. Ma réponse fut oui, car j’avais toujours dit que seul Dieu pouvait me demander d’arrêter, et ce jour, j’ai eu la certitude que c’était bien son désir. À la fin de la confession, le prêtre m’a proposé de prier pour moi afin de couper tout lien avec le mal. Il me proposa aussi de venir bénir notre maison.
Après la veillée, j’ai jeté mon pendule dans la rivière, et cette nuit-là, j’ai vécu un combat spirituel. D’un côté (à gauche) un pendule se balançait. Il était noir et des questions en série me venait en tête : Comment sauras-tu ceci ? Comment prendras-tu les vibrations de cela ? Comment… Comment… (les différents travaux que j’effectuais avec ce pendule me revenaient en mémoire). De l’autre côté (à droite) une lumière blanche et une voix me répétait : « le Seigneur seul te suffit ». Cela m’a paru durer les trois quarts de la nuit.
Le lendemain, une grande tristesse m’envahit en réalisant que j’avais offensé Dieu chaque fois que j’utilisais ce pendule ou m’intéressais à tout ce qui touche le Nouvel-Âge. Mon cœur n’était qu’un étau. J’éclatai en sanglots (indépendamment de ma volonté) – c’était une forme de purification – lorsque j’entendis l’Évangile du jour : « Celui qui ne renonce pas à tous ses biens ne peut pas être mon disciple » (Lc 14,33). Alors que je me dirigeais pour recevoir la communion, une grande joie m’envahit. Je priais : « J’ai confiance en toi Seigneur. Que ta volonté soit faite. C’est Toi que je veux suivre ! »
J’ai compris que toutes ces forces nous écartaient de l’Église progressivement et insidieusement. J’ai compris également que nous étions tous nécessaires les uns aux autres ; nos frères dans l’Église peuvent nous aider à trouver la lumière,
Myriam
IEV numéro spécial 125, juin-juillet 96
Renoncer au pendule…
Un jour, j’ai été initiée « au Pendule » qui me permettait d’avoir une certaine connaissance dans le domaine médical, à savoir quand quelqu’un de la famille était malade je localisais le mal et avec les médicaments qui étaient prescrits au malade je pouvais déterminer quel médicament produisait un effet nocif sur le malade quand le cas se présentait. Or il m’est arrivé de dépasser ce stade pour voir dans mon avenir. Et c’est à ce moment là que les problèmes ont commencé.
J’allais une fois par semaine à un groupe de prière. Ce groupe, je l’ai fréquenté pendant une dizaine d’années. Or un soir avant de me rendre à ce groupe de prières, j’ai utilisé le pendule pour mon avenir. N’obtenant aucune réponse satisfaisante je me suis dit qu’il valait mieux aller prier, ce que j’ai fait. En revenant du groupe deux heures après je m’apprêtais à me coucher. Une fois allongée sur mon lit j’ai été saisie par une gêne physique – comme si quelqu’un voulait m’étouffer – sur tout le corps. J’ai su plus tard qu’il s’agissait d’une angoisse dont je n’avais pas l’habitude. Ne pouvant supporter cette gêne extrêmement désagréable j’ai saisi mon chapelet et au bout d’une dizaine le mal avait disparu. J’ai pensé d’abord à une action malfaisante pouvant venir d’une personne touchant au parapsychologique. Quinze jours après j’ai subi la même expérience dans les mêmes conditions avec la différence que j’ai dû prier tout un chapelet pour me débarrasser de ce mal être.
J’ai contacté la responsable du groupe qui a confirmé l’origine de ce genre de manifestation et m’a dirigée vers un membre du groupe à qui le Seigneur donnait un certain éclairage sur les personnes qui venaient à lui avec des problèmes personnels et qui a confirmé l’origine de ce genre de manifestation. Il m’a suggéré fortement d’arrêter la pratique du pendule qui est en contradiction avec la foi et de brûler les livres parapsychologiques que je pouvais posséder. Ce que je fis et j’ai promis à Dieu de ne plus toucher au « pendule » et qu’en compensation il me donne l’éclairage nécessaire par mon intelligence pour le choix des médicaments en plantes et le dépistage des effets nocifs des médicaments chimiques. C’est ce que j’ai expérimenté par la suite.
Après avoir fait la promesse à Dieu je me suis senti nue, comme s’il me manquait un vêtement important, cela a duré quelques semaines et j’ai eu des tentations très fortes auxquelles j’ai résisté grâce à la confiance que j’avais en Dieu.
Puisque j’avais pratiqué la « magie blanche » (= ne voulant que le bien des personnes) je désirais savoir pourquoi c’était contraire à ma foi en Dieu. En réfléchissant j’ai compris que la part de confiance que je mettais dans le Pendule je la retirais à Dieu. C’est en ce sens que l’on peut parler d’un Dieu jaloux. Il veut une confiance totale et les événements de la vie nous en donnent l’occasion. C’est en posant des actes de confiance que nous manifestons l’existence de Dieu avec nous. J’étais devenue aussi un mauvais exemple pour les autres ce qui m’a été dit par une personne à qui j’avais posé la question : pourquoi cette pratique était un mal. Il m’a répondu par un texte de St Paul aux Corinthiens (I. 8 de 9 à 13) « C’est pourquoi si un aliment fait tomber mon frère dans le péché, je ne mangerai plus jamais de viande afin de ne pas faire tomber mon frère ».
MT S.
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